Team Fitiyettes - Karine et le plaisir de porter des pièces personnalisées
Dans ce nouvel échange, Karine raconte sa passion de la couture qui a commencé pour ses filles, jusqu'aux maillots et lingerie qu'elle coud pour elle et qui lui permettent de se sentir belle et confortable. ❤️
Quand as-tu commencé la couture ?
Il y a une dizaine d'années, d'abord par des déguisements pour mes filles, ensuite par des accessoires pour le fun. J’ai continué en cousant des vêtements qui me plaisent, ajustés comme il faut car j’ai toujours eu besoin d'une taille en plus sur les hauts que sur les bas.
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L'année dernière, ma sœur Séverine, m'a convaincue de tenter la couture lingerie en me parlant de ses essais de modèles du livre J'apprends à coudre ma lingerie confort. C'est en suivant les techniques du livre que je me suis lancée. D'abord quelques culottes, puis des brassières et soutien-gorge. |
J’ai découvert qu’on pouvait avoir du maintien sans armatures avec des modèles plus légers comme la brassière Cherylada, ce que je ne pensais pas possible avec mon 95C/90D !
Avais-tu des craintes avant de te lancer ?
Avant de démarrer, j'avais des doutes sur le confort des ouvrages.
Sur les conseils de ma sœur, j'ai échangé plusieurs fois avec Julie pour des ajustements de tension d'élastique, des séparateurs qui se promènent, ou des bonnets de maillots qui ne semblaient pas à la bonne taille.
À chaque fois, j'ai eu une réponse claire et détaillée qui m'a permis de régler tous les problèmes techniques.
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J'avais aussi de très gros doutes sur la capacité à avoir des finitions propres avec ma petite machine à coudre qui n'a pas un super mécanisme d'entraînement. Mais avec quelques astuces et un peu de persévérance, elle fait le boulot ! Pour les maillots, j'ai un peu hésité avant d'attaquer le travail du Lycra. J'ai profité de l'expérience et des conseils de notre animatrice de la section couture de notre association du personnel, pour le premier ouvrage. Et au final, avec un bon réglage de tension, la machine pique enfin, tout s'arrange ! |
Qu'aimes-tu le plus dans ton expérience lingerie ?
| Ce qui me plaît le plus, c'est de pouvoir enfin porter des modèles qui me plaisent et dans lesquels je suis à l'aise. Je peux tout choisir : les couleurs, les matières, les formes. Avoir un ensemble assorti en utilisant des matières naturelles pour la culotte, et une jolie dentelle pour le haut. J'ai même cousu des pièces dans un jersey aux couleurs des maisons de Harry Potter pour une de mes filles ! Les petits projets lingerie prennent peu de temps et peu de place par rapport à certains vêtements. Ils permettent aussi certaines petites imperfections grâce à l'élasticité des matières. |
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La couture de tes lingerie/maillots a t-elle fait évoluer ton regard envers toi-même ?
Un sujet qui revient toujours dans les conversations sur la couture de vêtements ou sous-vêtements est le fait que pas grand monde finalement n'as des mensurations qui correspondent aux tailles du commerce, pour lesquelles on est toujours trop petite/grande/grosse/maigre… C'est un vaste sujet !
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Avec des petits soucis de santé qui jouent sur ma fatigue et mes capacités physiques et des soucis professionnels, le fait de continuer à apprendre de nouvelles techniques et de créer avec mes mains m'aide à garder confiance en mes capacités. Le plaisir de porter des pièces colorées et joyeuses, même en sous-vêtements, même s'il n'y a que moi à savoir que ces pièces sont joyeuses, apporte une grande satisfaction. Ça fait toujours du bien d'être contente de ce qu'on fait ! |
Aurais-tu des astuces à nous partager ?
| Pour se lancer, il faut juste avoir envie ! Si on hésite, on peut commencer par des choses simples et/ou choisir de se faire accompagner en s'inscrivant à un cours. Avec toutes les explications données par Julie, aucun risque de ne pas y arriver. |
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J’utilise une machine à coudre Husqvarna E20, achetée il y a une dizaine d’années pour tous mes projets couture.
L’entraînement est un peu faible, mais j’apprécie le fait de pouvoir la démonter entièrement sans craindre d’abîmer quoi que ce soit quand un truc bloque (j’aime bien jouer du tournevis et comprendre le fonctionnement des mécanismes).
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Parfois en cours de couture, j’utilise aussi parfois une Husqvarna Emerald 116 (elle aussi sans électronique). Elle est plus lourde et entraîne mieux. Dans les deux cas, aucun réglage à changer pour les coutures de jersey et de dentelle, de temps en temps besoin de tirer un peu sur les fils au démarrage de la couture pour aider l’entraînement, comme Julie l’explique. Pour le Lycra, j’ai un peu plus expérimenté, mais avec les bons réglages, aucun problème. J’utilise aussi (rarement) la surjeteuse pour la lingerie et les maillots. |
Je n’ai pas vraiment eu le temps de coudre depuis quelques semaines… J’ai très envie de m’y remettre et de tenter le hack Smoothie en maillot et peut-être un Sangria pour les tester dans la mer, mais la Manche est encore un peu fraîche 🥶
Merci Julie d’aider à montrer que chacune peut trouver son corps beau, en arrivant à le connaître et en ajoutant un peu de fantaisie et de confiance !
Les modèles chouchous de Karine :
| Soutien-gorge Smoothie  |
Culotte Popcorn Apprendre à coudre ma lingerie confort  |
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